Copinage - Les Chroniques de Kindunos
Nous nous éloignos aujourd'hui un peu de l'aikido pour évoquer rapidement l'existence sur la toile d'un nouveau blog : Les Chroniques de Kindunos.
Les Chroniques de Kindunos présentent régulièrement des articles relatifs sur des sujets concernant les risques et les dangers dans leur acception la plus large et avec de nombreuses illustrations et des exemples réels.
Voici quelques exemples de posts mis en ligne concernent :
Les secours sont appelés en urgence sur le chantier d’un immeuble parisien où un peintre de 28 ans gît inanimé.
L’homme est en arrêt cardiaque et les apparences sont trompeuses : l’absence de témoin, le corps au pied de l’échafaudage et l’inconscience de la victime, tout porte à croire à une chute [1].
Alors que les pompiers s’affairent à effectuer un massage cardiaque, leurs détecteurs de présence de monoxyde de carbone se déclenchent... lire la suite
Le détachement du chef d’entreprise face à la mort d’un de ses ouvriers qui avait été évoqué dans une précédente chronique trouve un triste écho dans cet article de la Provence.
La gérante d’une entreprise de BTP comparaît en jugement pour les décès de deux de ses ouvriers survenus sur ses chantiers à 10 mois d’intervalle.
En avril 2004, un des ses ouvriers âgé de 56 ans se tue après une chute de 9 m suite à un défaut de stabilisation de l’ouvrage sur lequel il évoluait, en janvier 2005 une deuxième victime de 42 ans meurt d’un écrasement thoracique causé par le choc d’une banche manipulée par grand vent (110km/h).... lire la suite
En 2006, il avait été question dans la presse américaine d’une mystérieuse île de déchets qui s’était formée dans le Pacifique. Cette plaque de détritus d’une superficie estimée à plusieurs dizaines de milliers de km² [1] avait été baptisée « The Great Pacific Garbage Patch » ou « The Pacific Trash Vortex » . Cette plaque s’est formée à la faveur de courants océaniques concentriques qui concentrèrent en une même zone les déchets, essentiellement plastiques, de décennies d’activité humaine et Greenpeace a conduit plusieurs missions d’évaluation de ce phénomène.
La discussion est vive entre ceux qui « y croient » et ceux qui « n’y croient pas », en effet, la difficulté à fournir des preuves photographiques du phénomène alimente le débat.
Mon propos n’aura pas la prétention de trancher la question.
Mais je repensais récemment à cette plaque, lorsque mes pas me menèrent dans une crique de la Côte Bleue, l’endroit aurait été paradisiaque si sur la grève ne s’étaient échoués des monceaux de détritus variés. Je voyais dans ce triste spectacle a quel point les phénomènes d’accumulation et de répétition ont un impact très fort et malheureusement souvent irréversible qui dépasse largement la perception que l’individu isolé peut avoir des conséquences de ses propres actions... lire la suite
Nous vivons une infinité d’instants chaque jour, acteurs ou spectateurs, les traversant avec conscience ou non.
J’ai décidé de m’y arrêter de temps en temps lorsque je les remarque et d’en témoigner s’ils sont en rapport avec l’objet des Chroniques de Kindunos : le danger et la maîtrise des risques.
Ces derniers jours un vent fort a soufflé sur Marseille, » le mistral faisait voltiger nos manteaux » aurait-dit Stendhal, et il aurait pu ajouter « et les tuiles » si ses pas l’avaient conduit dans le centre-ville.
En traversant une rue très fréquentée, j’ai eu le regard attiré par des éclats de terre cuite au sol éparpillés sur un rayon de quelques mètres... lire la suite
Hier, en début de soirée, j’ai fait une rencontre imprévue dans la rue : une libellule a croisé ma route en plein centre-ville, autour, les passants se hâtaient dans le froid du soir, les voitures s’impatientaient et les bus et le tramway essayaient de se frayer un chemin…
Je suis toujours agréablement surpris de voir la manifestation de la nature dans des environnements de béton et de bitume, sûrement mon attachement aux principes de la thermodynamique et mon affection particulière pour l’entropie…
On oublie trop souvent que l’environnement quotidien qui est le nôtre est le fruit d’une lutte ininterrompue et perdue d’avance contre le désordre extérieur qui a commencé lorsque l’homme préhistorique poussa pour la première fois un rocher devant l’entrée de sa caverne afin d’en fermer l’accès et de repousser le chaos et le danger le plus loin possible... lire la suite
Et bien d'autres articles encore...
Bonne lecture.